mardi 6 novembre 2007

Le cri d'alarme de l'ONU

''Dernier cri d'alarme avant une série de catastrophes écologiques de grande ampleur : ainsi pourrait-on résumer le gros rapport, dit « Geo4 », publié jeudi 25 octobre à New York par les experts du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). Au moment où s'achevait à Paris le Grenelle de l'environnement, le PNUE dresse le constat d'une crise écologique déjà inquiétante : dégradation du climat, de la biodiversité, de la santé des sols et des nappes phréatiques. « Geo4 » souligne la rétraction des ressources dont disposent les habitants de la planète : la surface de terre disponible pour chaque humain est passée de 7,91 hectares en 1900 à 2,02 en 2005. Au-delà du constat, le PNUE passe en revue différentes politiques possibles pour empêcher un drame majeur.''

Voici la présentation faite par Le Monde du rapport de l'UNEP 'Global Environment Outlook (GEO) 4'. Pas besoin d'une analyse de discours pour se rendre compte du ton alarmiste de l'article. Tout laisse à croire à un constat dramatique pour nous et la planète. En réalité, le tome de 500 pages est beaucoup plus equilibré que les auteurs de l'article ne le laissent entendre. Depuis 1987, point de départ de l'analyse, les tendances environnementales ont varié fortement - de bons et de mauvais exemples y sont cité.

Meme si le constat global est plutot négatif, les auteurs du rapport pèsent bien leurs mots. Ce qui n'est pas le cas des médias, évidemment...

4 commentaires:

raulita13 a dit…

Tu ne crois pas que peut-être que si les médias utilisent ce ton alarmiste c'est aussi un peu pour faire réagir les gens ?

Mara a dit…

Oui, sans doute, mais aussi pour faire vendre ou accroitre l'audience. Je pense que les gens aiment avoir bonne conscience et vont réagir meme s'il n'y a pas de tir médiatique paniqué. Le principe de précaution est en place depuis longtemps, et beaucoup de mesures environnementales ont vu le jour grace à l'application de ce principe. Il suffit simplement de dire qu'au regard des connaissances scientifiques actuelles il vaut mieux agir; semer la panique, déformer des faits scientifiques, ne fera pas accroitre la conscience environnementale des gens.

mara a dit…

Et la manipulation des instances gouvernementales dans tout ça ?? Bon, ok, je l'avoue, j'ai vu ça dans le film-"docu" de Al Gore, mais ça m'a paru très plausible. Il était dit que de tous les rapports scientifiques indépendants, AUCUN ne réfute la thèse du réchauffement climatique, par contre, dans les médias, il y a eu publication de thèses réfutant le réchauffement climatique... CEs thèses qui réfutaient le réchauffement climatique avaient été mandatées par un gouvernement...
Mon opinion c'est que le gouvernement américain (surtout, puisqu'il est le seul avec l'Australie a ne pas avoir voulu signer le protocole de Kioto) se fait bien la malle de ce qu'il se passe, mais les répercussions sont en train de nous rattrapper et là, le gouvernement états-unien n'est plus autant efficace... (New Orléans p.ex.)

Mara a dit…

Réponse à Mara. C'est hyper facile de pointer du doigt les méchants Etats-Unis. Je l'avoue, je le fais aussi. Je trouve que le discours officiel (celui d'avant ou l'on réfutait la véridicité de l'existence des changements climatiques...maintenant ça a un peu évolué) est conçu par/pour les débiles. Cela n'empeche que les Etats-Unis sont LE pays avec la plus grande allocation financière pour la recherche dans le domaine du climat. Il y a plus de recherche à ce sujet aux USA que n'importe ou dans le monde! Dire que l'état finance la recherche pour que les scientifiques disent n'importe quoi... je n'irais pas jusqu'à là. Des sceptiques existent partout dans le monde, il y a pas plus aux Etats-Unis qu'en Angleterre, par exemple.